En savoir plus sur la place des Tailleurs de pierre

  • L’école de filles : le 22 mai 1926, le Conseil, constatant que l’école de Filles et l’école enfantine sont situées dans un local qui ne répond plus aux normes de l’hygiène (l’ancien presbytère de la vieille église), décide d’acquérir une maison en très bon état avec cour et jardin, close de murs, attenante à la Mairie et à l’École de Garçons. Le transfert de l’école a lieu dans les années 1930.
La Croix des Enfants et l'ancienne école des Filles
  • L’Eglise Saint Antoine, construite entre 1902 et 1905, grâce à la générosité des paroissiens de Theizé qui permit de couvrir intégralement le coût des travaux (128 786 francs). Malgré l’accroissement de la population (1243 habitants en 1886) et l’exiguïté de l’église du haut du village, cette construction ne se fit qu’après un demi-siècle d’âpres discussions entre le Conseil municipal et le Conseil de Fabrique.Le 15 novembre 1899 : le Conseil, adopte l’emplacement pour la reconstruction de l’église : un terrain situé au centre du bourg et en bordure de la place publique .Le projet est réalisé par l’architecte lyonnais Louis Benoit, qui travailla aussi sur les églises de Moiré et du Bois d’Oingt : l’église de style néo-gothique aurait dû être différente de ce que l’on voit aujourd’hui, la façade en particulier.
  • Les travaux débutent le 18 juillet 1902, avec la pose de la première pierre : “… le chantier avait été superbement enguirlandé et pavoisé aux couleurs nationales …”. La bénédiction de la nouvelle église a lieu le 1er juin 1905.Le 2 juin, jeudi de l’Ascension “… une foule nombreuse de fidèles vient faire ses adieux à la vieille église.

 

 

  • Les hôtels et les commerces : avant la construction de l’église, le quartier du village était nommé “la Feuillée” par opposition au haut du village que l’on appelait “le Bourg”. À la fin du XIXème siècle, on recense de nombreux commerces, cafés, modiste, boucher, boulangers, restaurants, bureau de tabac, tailleur d’habits, coiffeur, …Tout au long du XXème siècle, le village organise sa vie sociale autour de deux hôtels-restaurants, la Feuillée, en bordure de la place et l’Espérance, en haut de la rue montant de la Roche. En l’absence de télévision, avec des moyens de transport moins répandus, la fréquentation des cafés est importante.Au  centre de la vie communale, principaux vecteurs des informations, pourvoyeurs des distractions, témoins des événements heureux ou tragiques, les cafés font aussi office de salles de réunions pour les associations et autres activités nécessitant un espace convivial

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