En savoir plus sur St Roch et le cimetière

En direction de Oingt, à la sortie du village, vous verrez inévitablement le monument aux morts, érigé dans les années 1922-23. Il a donné lieu à une manifestation de grande ampleur populaire après la première guerre mondiale. Sa construction a nécessité le déplacement du mur d’enceinte et du portail d’entrée du cimetière. La portion de route menant à Oingt est rectifiée – compte-tenu de ce nouvel emplacement – en lieu et place de la chapelle Saint Roch, démolie en 1921.

Cette chapelle, construite en 1621 à l’entrée du cimetière, avait été restaurée en 1847. Sous le vocable de Saint Roch, protecteur des pestiférés, elle a vraisemblablement pris la place d’un premier édifice tombé en ruines. Des éléments d’architecture, porte et balustrade, ont été employés dans la construction de la cabane à outils du cimetière.

Le cimetière, simple enclos isolé du village, « hors les murs », reçoit les dépouilles de personnes mourant de la peste dès le XVIème siècle selon une pratique courante en période d’épidémie. Jusqu’alors, les inhumations se font à l’intérieur de l’église, avant d’occuper, pour des raisons d’hygiène, le pourtour extérieur de l’église.

D’une superficie de 663 m2 à l’origine, il est agrandi à deux reprises : en 1874 de 625m2 supplémentaires ; en 1971 de 1559m2. En 1969 pour le second agrandissement, une parcelle de 451m2 fait l’objet d’une transaction originale : la commune procède à l’échange de celle-ci contre un terrain comprenant la Tour du Télégraphe et ses abords, au Bansillon.

En traversant la route, vous découvrez le lavoir. Sa date de construction n’est pas connue mais il est mentionné dans une délibération du Conseil Municipal du 15 novembre 1847. Relativement à la construction du chemin de Grande Communication de Chessy à Rivolet, il est fait état d’« un emplacement près le lavoir de St Roch joignant Delacolonge … ».

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