Les cadoles |
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Construites en pierres rougeâtres tirées du socle calcaire bajocien, elles ont nécessité d'énormes quantités de matériau (une cabane pèse plusieurs dizaines de tonnes) qui, loin d'avoir été récoltées au cours des siècles, ont été extraites du sol en un seul mouvement d'aménagement et d'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du 19e siècle.
Si certaines cabanes ont servi simplement d'abris contre la pluie ou de resserres à outils, d'autres, dotées d'éléments de confort (cheminée, placard mural, fenêtre, etc.), ont pu servir d'habitation temporaire à des gens venant d'une commune voisine mais ayant une vigne à Theizé. Les Cabanes Voyle et Berillon
D'une grande régularité de construction, elle surprend par sa forme pyramidale et sa hauteur avoisinant 8 m. Elle est construite sur une cave dont le plafond est une voûte clavée en berceau. Les murs proprement dit mesurent 1,60 m de hauteur, 50 cm d'épaisseur et ne sont percés que d'une fenêtre donnant à l'ouest, qui a été murée. La porte d'entrée est surmontée d'un linteau de bois. Dans la toiture on compte un grand nombre de fenêtres de dimension variable ainsi que des pierres en saillie placées à mi-hauteur.
En retrait par rapport à cette cabane se trouve une seconde construction légèrement plus petite, moins haute car la toiture est tronquée et bâtie elle aussi sur cave qui s'ouvre au sud.
Les cabanes du clos
A sa base et à proximité de l'entrée, on trouve la cabane à la croix et en vis à vis une cabane de même facture. De bonnes dimensions elles ont été récemment restaurées dans un but de sauvegarde.
À son sommet se trouve une cabane de forme triangulaire entièrement ruinée.
Au milieu et à l'intérieur même du mur nord s'en trouve une autre. Cette cabane est entièrement incluse dans l'épaisseur du mur de clôture et légèrement enterrée si bien qu'elle est difficile à voir de loin. Le constructeur l'a surmontée d'un petit chapiteau de pierre afin de repérer son emplacement de loin. On aperçoit sur la façade l'extrémité d'un tuyau de grès dont l'utilité n'est pas évidente.
Cabane des Autrichiens
Elle est située au nord du Bansillon, au milieu d'une grande prairie délimitée par des chirats et des murs massifs. Le haut mur porteur (2,50 m) a une épaisseur de 0,50 cm et n'est percé que d'une seule fenêtre placée à 2 m de hauteur. Sa porte, que l'on franchit par un seuil, est constituée par un beau cadre en pierre taillée dont le linteau est surmonté d'une pierre de décharge. Dans la toiture pyramidale légèrement découronnée, on remarque deux ouvertures dont une construite dans un angle de façon fort remarquable et dirigée vers le ciel ( ?). Le seul aménagement intérieur consiste en un petit placard, une tablette en pierre et des traverses en bois dans la toiture. La tradition orale affirme qu'elle a servi de refuge lors de l'occupation de la France par les Autrichiens après la défaite napoléonienne en 1815, à moins que ce ne soit en mars 1814 quand l'invasion du Lyonnais par les armées alliées occasionnèrent de durs combats dans la vallée de la Saône.
Cela ne cadre pas avec le nom de la cabane, on penserait plutôt que celle-ci a été habitée par des Autrichiens (déserteurs ?) et non par des Français
Sites internet à consulter :
Site du CERAV : Centre d'étude et de Recherche en Architecture Vernaculaire Site Pierre d'iris : Pierre d'Iris : Association Site Stoneshelter : Stoneshelter : Université de Lubliana Slovénie
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